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 BRILLANTE CARRIERE EN TUNISIE DE DEUX GRANDS SAVANTS VALENCIENS

 

BRILLANTE CARRIERE EN TUNISIE DE DEUX

GRANDS SAVANTS VALENCIENS

ABU AL-MUTARRIF IBN AMIRA

ET MUHAMMAD IBN AL-ABBAR

 

La défaite almohade de Las Navas de Tolosa, en 1212 J.C/609 H, libère les bras de la Reconquista et encourage toutes les initiatives chrétiennes pour dresser un front unifié en vue d’exploiter au mieux les acquis inespérés réalisés sur le compte de l’élément musulman toujours prépondérant jusqu’ici et désormais très affaibli. Pour l’avoir définitivement à merci, les Chrétiens, autrefois divisés, s’unissent maintenant et ainsi les royaumes de Léon, de Navarre, d’Aragon, de Castille et du Portugal s’allient pour parfaire la lutte. Le roi de Portugal s’empare des territoires musulmans situés au sud de son royaume. Les princes de Castille et d’Aragon s’en prennent aux possessions musulmanes du Levant espagnol.

Le désastre d’El-Iqab (=Las Navas), pour les Almohades, est le point de départ de la désagrégation de leur régime. Suivent bientôt de nombreuses révoltes, tant en Afrique qu’en Espagne, qui aggravent la situation engendrant la dislocation de l’Empire. En Espagne, en 625 H./1228, Abù Abballah Ibn Hùd se met en rébellion ouverte contre les Almohades et occupe Murcie. Il prête allégeance aux Abbassides de Baghdad et s’arroge le titre émiral d’al-Mutawakkil ala Allah. Il s’empare par la suite de Jaen, de Cordoue, d’Almeria, de Badajoz et de Grenade. Il rencontre une forte résistance de la part de son rival Ibn al Ahmar, souverain de Grenade, et de quelques gouverneurs almohades du sud de l’Espagne. La guerre civile qui dégénère, suite à ces antagonismes déchaînés, dans le camp musulman, profite à Ferdinand III, roi de Castille, qui s’empare de nombreuses cités et places-fortes, notamment Cordoue en 633 H./1236. La chute de cette cité devait entraîner l’exode de très nombreux savants et docteurs, mais ce n’était qu’un commencement. Par la suite, d’autres villes importantes, Valence, Séville, Xativa, Denia, etc… tombent aux mains des Chrétiens. La perte de Valence, suprême espoir des Musulmans, consterne complètement les habitants du Levant et porte beaucoup de faqihs et gens de lettres à chercher fortune sous d’autres cieux. Leur liste est très longue de ceux qui se rendirent à Tunis. Contentons-nous ici de nommer deux des plus éminents : Abû Al-Mutarraf ibn Amira et Muhammad ibn al Abbar qui firent une seconde carrière à Tunis et qui y moururent.

Précisons les conditions qui ont entouré le départ d’Ibn al Abbar pour l’Afrique du Nord. Le Royaume d’Aragon, allié à celui de Catalogne, devint, au début du 7ème siècle H./13ème, l’un des plus puissants de la péninsule ibérique. Son souverain, mort à Moret (Sud de la France), le laisse en succession à son fils Jaime sous la régence de la Papauté qui l’entretient dans le sentiment qu’il règne sur un royaume dépendant des Etats féodaux de cette même papauté ; elle entreprend  de le dresser dans une hostilité permanente contre les possessions musulmanes. Aussi la guerre qu’il ne tarde pas à déclarer revêt-elle d’emblée le caractère d’une véritable croisade. En 615 H./1218, il se met en campagne et commence par enlever Peniscola, dépendant de Valence. Ensuite on le pousse à entreprendre une action contre l’île de Majorque dont il s’empare sans effort, en 621 H./1230. A la suite de cette action victorieuse, il prit le nom de Jaime le Conquérant. L’objectif qu’on lui proposa, après cela, fut Valence qu’il commença à isoler en prenant, l’une après l’autre, les villes et places-fortes dépendant d’elle, comme Ares, Morella, Burriana, Polpes, Castellon de la Plana, Borriol, Cuevas, Vinroma, Alcaluten, Vilaformés et Albalate. En 634 H./1235, il mit la main sur deux citadelles particulièrement fortes : Moncada et Museros.

Décidé à prendre Valence, coûte que coûte, il installe son camp entre la ville et son Grau (son port) distant d’elle de 4 km, et là lui parvinrent des renforts venus de partout, notamment du sud de la France et un contingent de chevaliers de Castille.

La province de Valence, en ce temps là était gouvernée par Abù Jamil Zayyane ibn Mardanich dont Ibn ‘al Abbar était le chef de la chancellerie. Devant la pression des troupes chrétiennes, Abù Jamil sent peser une menace extrême contre ses états. Aussi pensa-t-il appeler à l’aide. Parmi tous les monarques musulmans de l’Occident, Abu Zakariya, l’Emir hafside de Tunis, était le plus puissant et paraissait un champion idéal pour sauver Valence de la menace chrétienne. C’est pourquoi il dépêcha à la Cour de Tunis une délégation conduite par Ibn al Abbar à l’effet de lui prêter allégeance et de demander de l’aide et des renforts contre Don Jaime. C’est à cette occasion qu’Ibn al Abbar déclama un long poème qu’il commença par le vers si célèbre :

Cours au secours d’Al-Andalous, avec ta cavalerie -la cavalerie d’Allah- le chemin vers sa délivrance est tout préparée.

Abu Zakariya en est à tel point remué qu’il envoie sans tarder plusieurs bateaux chargés de vivres et de munitions vers la ville menacée. Le chef de l’expédition, Abu Yahya ibn Umar al Hintati, emporte également de nombreuses caisses d’argent. Mais, arrivé à hauteur de Valence, il trouve la zone grouillant de troupes chrétiennes, trop nombreuses pour qu’il y puisse y débarquer son chargement. Il poursuivit sa route jusqu’à Dénia où il laissa vivres et munitions et rentra à Tunis avec l’argent, n’ayant trouvé personne d’idoine à qui le donner (26 août 1238). Six semaines plus tard, Valence tombait aux mains de Don Jaime. L’acte de reddition fut écrit de la main même d’Ibn al Abbar. Ce dernier, avec son suzerain Ibn Jamil, se retira à Dénia, après quoi il quitta définitivement l’Espagne pour l’Afrique. Abu Jamil ne tarda pas à tout laisser et à s’embarquer pour Tunis où il s’établit jusqu’à sa mort.

Ibn ‘al Abbar, après un court séjour à Bougie, débarque à Bizerte et en informe par lettre le Ministre d’Abù Zakarya, l’Andalou d’origine, Ibn Abu al-Musayn qui était de ses amis. En le congratulant, il adresse des prières pour l’âme de son père. Comme on lui relève sa boude en lui signalant que son père est encore en vie, Ibn al Abbar dit que cela n’a aucune importance, s’agissant d’une personne des moins notables. Le propos fut rapporté au ministre qui en fut cruellement offensé et conçut pour le nouvel arrivé un inébranlable ressentiment. On ne pouvait engager une carrière à son début dans une si désastreuse hypothèque et le chef de la chancellerie, Ahmad al Ghassani concitoyen andalou et ami du ministre, ne devait pas tarder à le lui faire douloureusement sentir. Ce dernier était le chancelier à part entière d’Abù Zakarya et Ibn ‘al Abbar venait d’être appelé à la même charge, mais en second, s’entend. On le lui fera remarquer sans aménité, d’ordre souverain. Son orgueil démesuré le pousse à défier l’injonction supérieure et à maintenir un usage qui lui a été très clairement et très nettement défendu. La réaction du prince face à cet acte irréfléchi d’insubordination fut sa révocation et son assignation à résidence. Mais la privation des honneurs et des prébendes auxquels il était depuis longtemps accoutumé le poussa très tôt à ravaler toute sa suffisance et à solliciter son pardon par des écrits qui, malgré tout, conservent une haute tenue littéraire et une précieuse valeur historique. Tel son recueil « I’tab ‘al kuttab » que des collègues présents ne manqueront pas d’analyser. Mais Abu Zakarya mourut entre-temps et le trône échut à son fils, le futur calife Al Mustansir et du coup prit Ahmad al Ghassani pour Ministre. Celui-ci, qui n’oublia pas sa rancune mortelle contre Ibn al Abbar, obtient du souverain qu’il le bannisse à Bougie. C’est là qu’il termina un autre ouvrage capital de son œuvre, «Al Hulla as-Siyara », écrit pour Abù Zaharya. De Bougie, il multiplie les suppliques et les poèmes dithyrambiques des hautes faits du calife ; sans résultat. Il obtiendra, néanmoins, son rappel à Tunis, grâce à l’intercession d’un ami, valencien d’origine, Al Mutarrif ibn Amira, que le prince venait de tirer d’un séjour prolongé dans une ville du Sud Tunisien, Gabès, où il mijotait dans une vague fonction de cadhi, pour l’élever au rang de conseiller du calife et mettre à contribution ses éminentes qualifications.

Après ce rappel miraculeux, Ibn al Abbar aurait pu acheminer sa carrière vers une fin aussi brillante que tranquille. Mais c’était compter sans son inaptitude foncière à maîtriser son incommensurable orgueil, sa fatuité maladive et son habituelle outrecuidance de langage aggravée souvent d’un ton des plus méprisants et des plus insultants. C’était aussi compter sans l’attention perfide de Ghassani, toujours à l’affût du moindre fait, du moindre propos d’Ibn al Abbar pour le dénaturer, d’en exagérer la désastreuse intention et en amplifier la dangereuse portée pour ensuite réclamer les pires sévices contre son auteur. Ce qu’il ne manqua pas de faire à l’occasion d’un incident des plus minimes. A la suite de quoi le calife, dans un accès de colère ordonna son arrestation et chargea le même Gharsani de faire une perquisition dans sa demeure. Il y trouva un papier sur lequel était écrit : « il a dépassé les bornes du despotisme ce rejeton qu’à tort on nomme calife… ». C’était plus qu’en cherchait le ministre pour avoir la tête d’Ibn al Abbar et se débarrasser à jamais de lui. En effet, sur la vue de cet écrit, Al Mustansir prononça contre lui la peine de mort. On le flagella ignominieusement  sur la place actuelle de la Kasba, puis on le mit à mort à coups de javelots. Après quoi ses livres ayant été mis au feu, on jeta son cadavre sur le brasier. Triste fin d’un grand homme. Châtiment tellement barbare que le calife lui-même s’en repentit après l’avoir accompli. Ses restes probablement incomplètement brûlés furent sans doute relevés et enterrés dans le caveau d’une autre victime de ce même inhumain despote : le sévillan grammairien : Ibn Usfûr.

En somme la carrière d’Ibn al Abbar à Tunis qui promettait d’être des plus étincelantes, s’est transformée en fait, en une série d’accessions aux plus hauts postes de l’état hafside suivis chaque fois d’une incongruité monumentale qui lui valut une totale défaveur jusqu’au jour où elle le conduira à la mort (658 H/1259).

Voici maintenant le cas d’un autre transfuge de Valence à la cour de Tunis : le cas d’al Mutarrif ibn Amira :

Abù Al- Mutarrif ibn Amira, né à Alcira, dans la banlieue-sud de Valence, en 580 H./1184, se transporta très tôt à Valence où il passa toute sa jeunesse, une jeunesse consacrée aux études et à la fréquentation des plus beaux esprits de l’époque, en particulier le grand savant espagnol ach-Chalùbine dont il fut le disciple attentionné. Il s’adonna, sous la direction de ces brillants maîtres à l’étude de toutes les sciences et disciplines connues à son époque. Il fit un voyage en Orient, voyage au cours duquel il rencontra de nombreux cheikhs en renom, puis rentra au pays où on lui confia la charge de qâdî à Jativa puis à Majorque où il séjourna jusqu’en 627 H./1230. Il assista donc à la reddition de l’île aux troupes de Don Jaime, roi d’Aragon. Abù al Mutarrif écrivit à cette occasion un livre intitulé « La tragédie de Mayorque » dont le Nafh ‘at-Tib nous a conservé de larges extraits. Il quitta l’île et Valence et se rendit au Maroc, à la cour du Calife almohade Ar-Rachid qui lui confia la charge de sa Chancellerie. Puis il fut nommé qadi en différentes villes, notamment à Rabat et à Meknes. A la mort du Calife suivant, al-Mu’tadhid, il prit la mer de Ceuta pour Bougie et, de là, pour Tunis. On le nomma Qadi de al-Urbus, près du Kef, dans le Nord-Ouest tunisien. On le nomma, ensuite, à la même charge dans la ville de Gabès, dans le Sud, où il passa de nombreuses années avant d’être appelé à Tunis, à la Cour d’al-Mustansir où il devient son compagnon assidu et son commensal attitré. Il mourut à Tunis en 656H./1258, soit deux ans avant Ibn al –Abbar. S’il avait été encore en vie, étant le conseiller écouté du prince et l’ami d’Ibn al-Abbar, il aurait pu éviter la triste tragédie qui entoura la mort du grand homme d’Etat. Dieu les ait tous les deux en sa miséricorde !

Mes recherches dans tous les cimentières et tourba de Tunis ne m’ont pas permis de localiser la tombe d’Abu al Mutarrif. Mais son nom est toujours signalé avec faveur dans les recueils de biographies et chrestomaties de textes choisis.

Nous avons évoqué deux éminentes personnalités, toutes deux ayant eu une jeunesse très studieuse à Valence, jeunesse au cours de laquelle ils acquirent une somme inégalée de connaissances, une notoriété littéraire et une aptitude extraordinaires à dominer tous les styles et à se jouer de toutes les nuances de la poésie. Ces mérites précieux joints à une vaste et solide culture devaient nécessairement appeler sur eux l’attention des plus hautes autorités de leur région et les destiner aux plus hautes charges. C’est ainsi qu’Ibn al Abbar, après avoir tenu la chancellerie d’Abu Jamil ibn Mardanich, roi de l’Est espagnol et celle de celui qui l’a précédé, s’est senti au comble des honneurs. Privé de ces honneurs qu’il ne comptait plus retrouver dans une cour chrétienne, quand Valence est tombée - ou sur le point de l’être- il ne pouvait que chercher fortune auprès des souverains maghrébins, d’où son passage à Bougie, puis à Tunis.

Son confrère et émule, son ami au surplus, Abu al Mutarrif, bien que son aîné de quinze ans, suivit la même filière qu’Ibn al Abbar. Qadi de Majorque à sa prise par Don Jaime, il cherche, nous dit-on, du service à sa cour, pour le trouve auprès de Abu Jamil qui lui confia sa chancellerie sans doute pour remplacer Ibn al-Abbar, parti pour d’autres cieux. Après Abu Jamil, c’est le calife almohade de Marrakech qui l’appelle à sa chancellerie ; son successeur le maintient, mais ce dernier, assassiné, laisse le pays dans une effroyable anarchie et Abu al Mutarrif s’empresse de le quitter pour Tunis où son ami Ibn al Abbar a si bien réussi. Mais là, on ne lui offre que des postes de qadi dans des villes éloignées de la capitale. Il est appelé enfin, sur le tard, à la cour de Tunis, pour être admis dans l’intimité du souverain al Mustansir. Ce fait se place, sans doute, pendant la disgrâce d’ibn al Abbar et son repli à Bougie. Mettant à profit sa position de familier du prince, il plaida le retour en grâce de son ami et l’obtient : le souverain le chargea d’écrire à Ibn al Abbar qu’on l’attend à la cour de Tunis. Ce dernier rentre illico et Al Mustansir le rétablit dans sa charge jusqu’à la nouvelle crise, aggravée par les insinuations de son irréductible ennemi, un andalou d’origine, Ahmad al Ghassani, Ministre d’Al Mustansir et jouissant totalement de sa confiance, et c’est la disgrâce définitive d’Ibn al Abbar, sa mise à mort. Comble de cruauté, on brûla ses livres et tous ses écrits et on jeta son cadavre dans le brasier. Ainsi fut la fin de ce brillant homme d’état valencien qui se trouva mêlé à de nombreux événements de taille, tant en Espagne qu’à Tunis, homme de lettes et de sciences de grand talent, historien avisé et poète raffiné, ces attributs de grand mérite, ces vertus exceptionnelles ne purent racheter cet homme seulement coupable d’irascibilité, de mouvements irraisonnés d’orgueil et de légèreté de langage. C’est peu de chose en face de la férocité du châtiment.

Abu al Mutarrif, mort en 65 H./1258, soit 2 ans avant son ami, semble avoir conservé jusqu’à la fin la faveur du prince. Nous ne savons pas où il a été inhumé, tandis que les restes du premier semblent, dit-on, avoir été recueillis et enterrés dans la tourba (caveau) du grammairien sévillan Ibn Asfür, dans le voisinage de la Grande Mosquée Zitouna de Tunis.

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